S’il est de bon ton aujourd’hui d’affirmer que la «génération Z», comprenez les moins de vingt ans, est parfaitement à l’aise avec les nouvelles technologies et dépasse de loin ses aînés, rien n’est moins sûr. Les compétences de cette «génération numérique» sont «très superficielles» selon le député. Ils passent essentiellement leur temps à échanger, s’amuser, flirter via les réseaux sociaux, à naviguer au hasard. Un usage qui peut être formateur mais qui est surtout récréatif. (commentaires du Figaro)
Le système éducatif Français est encore loin d’avoir intégré le numérique à l’école dans toutes ses dimensions. Les conclusions du rapport pointent, entre autres, le besoin accru d’une formation des enseignants aux TICE. En parallèle, la création d’une « agence nationale de l’éducation numérique » pourrait conduire sur le long terme de vraies politiques en la matière, de la primaire aux universités. (commentaire RSLN DATA)
L’utilisation des resssources informatiques se font plus de façon “quantitative, que qualitative. Ils n’ont malheureusement aucun recul critique et pensent que ce qui est écrit est forcément la vérité.”
Les études de l’OCDE confirment que les élèves critiquent finalement moins ce qu’ils trouvent sur Internet qu’ils ne le font avec d’autres sources. Selon l’étude internationale PISA, qui évalue la lecture électronique chez les élèves de 15 ans, les jeunes Suédois ou Norvégiens ont acquis une culture numérique leur permettant d’analyser, d’évaluer et de faire la synthèse des diverses informations trouvées sur Internet… culture faisant défaut aux jeunes Français. Les enseignants ne sont pas tous formés à cette analyse critique.(commentaires CDRH)
Les 25 mesures(commentaire néoprofs)
Parmi elles :
- Organiser un Grenelle de l’innovation des pratiques pédagogiques à l’ère du numérique
- Intégrer les compétences transversales nécessaires au XXIe siècle, énoncées par le Parlement européen (autonomie, adaptabilité, travail collaboratif, créativité…) dans tous les examens, diplômes et concours
- Créer une agence nationale de l’Éducation numérique (État-Collectivités) afin de renforcer l’efficacité des politiques numériques éducatives
- Favoriser l’autonomie d’action à différents niveaux de responsabilité pour valoriser et multiplier les initiatives du terrain
- Exiger, de la maternelle au supérieur, un véritable plan ou projet numérique au service des apprentissages
- Mettre en place une éducation partagée avec toute la communauté éducative (familles, associations, collectivités et entreprises)
- Promouvoir le travail collaboratif et la mutualisation des expériences par les réseaux sociaux professionnels dans l’enseignement
- Créer, dans chaque académie, un espace public/privé de recherche-action type « Educ-Lab » dans le domaine numérique
- Exiger la maîtrise des compétences numériques pour l’inscription aux examens et concours et la valider dans les épreuves d’admission .
- Renforcer la confiance des élèves en repensant l’évaluation grâce au numérique
- Inventer un parcours universitaire transversal de formation « devenir-enseignant »
- Créer des « ambassadeurs du numérique », acteurs du changement