Du 24 au 31 aout 2015 s’est tenu à Cerisy la Salle le colloque « Apprendre et s’orienter dans un monde de hasards ». Il était organisé par Francis Danvers (Lille3) en partenariat avec l’Association « Apprendre et S’Orienter » de Montpellier.
Ce colloque était placé sous le signe de la francophonie internationale. Introduit par une conférence de Jean Guichard (chaire UNESCO) sur les finalités et objectifs de l’accompagnement à l’orientation dans une post-modernité liquide, la session a abordé toutes les dimensions de l’orientation humaine avec un regard transdisciplinaire. De la naissance au grand âge, l’orientation des jeunes et des adultes s’inscrit dans une psychologie du développement où les enjeux socio-pédagogiques ne sont pas absents. Tout le monde est concerné : adolescents, parents, enseignants, employeurs, pouvoirs publics, médias, etc.
Les praticiens et chercheurs réunis ont échangé avec les auditeurs sur les représentations sociales des formations et des métiers mais aussi sur le travail éducatif du primaire à l’université.
Peut-on (s’) orienter autrement ? La réponse dépend de chacun(e) d’entre nous en situation.
Les soirées ont été consacrées à des échanges de groupes de pratiques et à des témoignages. S’orienter est une épreuve dans la vie, parfois un parcours du combattant dont l’issue demeure improbable. La conférence de clôture de Liette Goyer (Université Laval, Québec) a permis de revisiter les fondements des pratiques en orientation du point de vue de la carriérologie.
La convivialité n’a pas été en reste. Les mots d’esprit de Joseph Saint-Fleur (professeur associé de l’Université du Mont-Everest à Port-au-Prince en Haïti) nous ont immunisés contre le risque de « sciences pédantes » de l’orientation…