L’approche orientante, une nécessité. Tome 1. Oser l’approche orientante, pourquoi?
Jean-Marie Quiesse, Danielle Ferré, Alain Rufino : préface Richard Etienne, postface, Francis Danvers.
Dossier orientation, n°463 des Cahiers Pédagogiques
Jean-Marie Quiesse, Danielle Ferré (coordination)
En France, le mot « orientation » désigne à la fois le parcours professionnel d’une personne et la manière dont la société régule les flux d’entrée des jeunes générations dans les activités économiques. Ces deux sens du mot créent un malaise : pour les élèves, sommés tout au long de la scolarité de « faire des projets », puis de se contenter de « vœux » ; pour les familles, qui se sentent dépossédées de l’avenir de leurs enfants ; pour les professeurs, enjoints d’aider leurs élèves à construire un projet et puis de participer à une décision qui en est souvent très éloignée. Or aujourd’hui, la demande est forte de pouvoir « s’orienter par soi-même », faire ses propres choix de vie et les assumer.
Vers de nouvelles méthodes ? Colloque 2015
Assemblée générale 2014
« Apprendre et s’orienter » tient son assemblée générale annuelle samedi 13 décembre à Montpellier. À partir de 10 heures auront lieu pour les adhérents les travaux habituels (rapport financier, rapport moral) et une discussion sur la stratégie de l’association.
En après-midi, à partir de 13h30, une formation sur le décrochage scolaire sera donnée par Ludovic Pinard, spécialiste de cette question. Cette formation est donnée à la demande des responsables de l’APEL académique de Montpellier mais elle est ouverte à tous les adhérents d’Apprendre et s’orienter qui s’inscriront. Venez nombreux et pour assister à la totalité des travaux adhérez à l’association : il n’est jamais trop tard pour bien faire ! À très bientôt le plaisir de vous y accueillir.
Contact : christian.biales@free.fr ou moutouhjean@gmail.com
le samedi 13 décembre 2014
au domicile du Président Christian Bialès (06 18 70 80 15)
1 Bis Rue de Verdun à Montpellier
Programme
10h Café d’accueil
10h15 – 12h Assemblée générale
• 10h 15 – Rapport financier
• 10h 30 – Rapport moral
• 10h 45 – Stratégie de l’association : les dîners-débats, le colloque de Cerisy, le site Internet
• 11h45 : Questions diverses
• 12h 00 – Fin
12h – 12h15 Apéritif
12h15 – 13h30 Déjeuner dans un restaurant à proximité
13h30 – 16h Formation sur le décrochage scolaire
Cette formation, gratuite, s’adresse en priorité à l’APEL académique de Montpellier
mais elle est ouverte à tous les adhérents qui s’inscriront. Elle sera assurée par Ludovic Pinard, spécialiste de cette question.
Pour vous inscrire, merci de renvoyer dès à présent un mail à moutouhjean@gmail.com
Dans l’attente du plaisir de vous rencontrer bientôt – Christian Bialès, Président
Pour adhérer à “apprendre et s’orienter”
L’alternance : du discours à l’épreuve – Revue Education Permanente
L’alternance est une modalité d’aménagement des rapports entre la connaissance et l’action. Au cœur de ce rapport, se trouve la question de l’expérience, à la fois comme savoir mais aussi comme ressource. Dans un mouvement d’alternance, l’expérience se trouve aux deux pôles : l’action pour produire l’expérience et l’expérience pour produire l’action. On se réfère donc à l’expérience pour agir. Tous les travaux sur l’alternance ont mis fin au vieux débat sur théorie et pratique. Cette question enfin dépassée est en voie d’être remplacée par une autre : le dilemme entre savoir et comprendre. Enfin, l’alternance apparaît comme un fait social total. Elle contient ensemble des dimensions sociologiques, politiques, économiques, épistémologiques, pédagogiques… Pour traiter pleinement la question, il faut la saisir dans toutes ses dimensions. Et comme toutes ces dimensions restent essentiellement politiques, on peut aujourd’hui affirmer que, dans l’alternance, tout est politique. Ce dossier d’Education permanente marque l’aboutissement de la conférence de consensus sur l’alternance organisée en 2011-2012 par l’Institut Joseph Jacotot. Il comporte les contributions des experts auditionnés et les analyses des membres du comité de pilotage.
De quelle modernisation avons-nous besoin ? Par P.Laderrière
Attention ! Je quitte ma mission de web master de ce site au 31 décembre 2019. Je remercie celles et ceux qui m’ont accompagnés pour faire vivre cette vitrine témoin de l’actualité de l’orientation et de ses évolutions au cours de ces vingt dernières années. Merci bien sûr à vous, amis internautes. Cette mise à jour du 16/12/ 2019 est la dernière effectuée sous ma responsabilité.
Jean-Marie Quiesse
Petit historique des Dîners-débat de 2001 à 2015
- 2015 Orientation et parcours de réussite scolaire – Olivier Brunel
- Décembre 2011 Faut-il croire les économistes pour bien s’orienter? – Christian Biales, Jean Moutouh
- Février 2010 Comment bien gérer son identité numérique ? – Stéphanie Metz
- janvier 2010 Le life coaching pour mieux équilibrer vie personnelle et vie profesionnelle – Yves Vidal
- Mars 2009 En quoi le sentiment d’efficacité personnelle permet-il de mieux réussir dans la vie ? – Serge Blanchard
- juin 2008 L’orientation, est-ce un métier ? – Dominique Odry
- mars 2008 Philosopher dès l’école primaire, est-bien nécessaire ? – Sylvain Connac
- Novembre 2007 – Le genre en orientation : est-ce un problème ?– Bénédicte Gendron
- Mars 2007 Faut-il professionnaliser les Universités, et si oui comment? – Francis Danvers
- Novembre 2006 Comment décentraliser le système éducatif français ?- Pierre Laderrière
- Mai 2006 Savoir devenir : une démarche orientante au cœur d’un nouveau contexte de société – Jean-Pierre Boutinet
- Mars 2006 Egalité, inégalités, l’orientation est-elle en cause ? -Jean Pierre Laurens
- Octobre 2005 La Découverte professionnelle au collège : une grande première – Olivier Brunel
- Novembre 2004 Orientation et carrières : après 2006, aurons nous encore le choix ? – Stéphane Michun
- Juin 2004 L’évaluation des professeurs par les étudiants : sujet tabou ou acte pédagogique ? – Roland Louis
- Décembre 2003 Le LMD est une réforme profonde. Va-t’elle modifier l’échelle du mérite et améliorer l’orientation ? – Pierre Merle
- Juin 2003 Choc démographique et nouvelles compétences. – Véronique Melquion
- Juin 2003 L’école « fait » l’orientation. Quel rôle pour les parents ? – Marc Fourez
- Avril 2003 Choc démographique et nouvelles compétences – Jean-Marie Quiesse
- Mai 2002 Les enseignements disciplinaires servent-ils au développement de compétences utiles ? – Roland Louis
- Décembre 2001 Quand l’entreprise est au service de l’Homme : quelles conséquences pour l’éducation et l’orientation ?- Eric Tercinier
- Octobre 2001 L’emploi pour tous, une utopie ? – Arnault Ducrest
- Mars 2001 Valider les acquis de l’expérience professionnelle. Quels enjeux ? Quels projets ? Quelle légitimité?-Jean Marie Quiesse
- Décembre 2000 Changements économiques, changements de société. Quelles nouvelles logiques de préparation et d’accompagnement de la carrière ?
Pour quoi réformer ? De quelle modernisation avons-nous besoin ?
conférence de juin 2009
En 2007, 80 mesures étaient prévues pour réformer la France. Le système éducatif et les universités, y entraient donc. Mais une réforme pour quoi faire ? Allait-on, partir de considérations de qualité, ou de la seule réduction des coûts ? L’ambigüité a été peu à peu levée par une nette tendance en faveur de la seconde hypothèse que d’aucuns qualifient de « politique de la hache ». Deux années ont passé. Il est difficile aujourd’hui de se repérer tant les effets constatés paraissent flous, voire négatifs. Ainsi la réforme des lycées (où rien n’a bougé depuis 1992) est “ajournée”, et les politiques d’orientation (gelées depuis 1971) ne sont toujours pas au rendez-vous. Dans l’enseignement supérieur, on parle beaucoup de la Recherche mais ce discours occulte le problème des universités et de leur crédibilité auprès des familles et des jeunes. Pourquoi la France, si fière de son système d’éducation et de formation, mais aussi très attachée à son exemplarité, a-t-elle dédaigné les avertissements que lui envoyaient les analyses internationales et comparatives ? Elles pointaient déjà le recul de son image en la matière. Pourquoi les politiques d’innovation prônées pour l’ensemble des secteurs d’éducation et de formation sont-elles si peu marquées dans le scolaire par rapport au supérieur au risque d’accentuer le décalage entre les deux et nier les rapports systémiques qui les lient ? De quelle modernisation avons-nous besoin pour “rester à flot” et nous insérer le mieux possible dans l’Europe en mutation ?
Pierre LADERRIERE, ancien chef de programmes à l’OCDE, spécialiste des systèmes européens et étrangers, consultant en politiques d’enseignement. Continuer la lecture
Où va maintenant l’orientation française ?
Un déjeuner débat a eu lieu le samedi 23 juin 2012 dans le cadre du congrès annuel de l’association “apprendre et s’orienter”, à Montpellier autour du devenir de l’orientation en France. Si l’orientation est un acte existentiel personnel, elle est aussi l’ensemble des moyens mis à la disposition de chaque citoyenne, chaque citoyen, pour préparer et accompagner ses choix professionnels. Or, on constate une forte dissonance entre les attentes des milieux économiques, celles des étudiants, des parents et de l’institution scolaire ainsi qu’une situation préoccupante de l’emploi des jeunes. Trois ans après la loi de 2009 censée moderniser l’orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie, où va maintenant l’orientation ? Et nous, que proposons-nous ? Continuer la lecture
Concours de COP (France)
“Très souvent,dans les autres pays, la phase de préparation scolaire est prise en charge par des enseignants qui ont eu une formation complémentaire adaptée parfois courte comme au Danemark, parfois longue d’une année comme en Irlande. En France et au Portugal, le conseiller d’orientation a suivi l’équivalent d’une formation de base à la psychologie et deux années de spécialisation. En France, le conseiller appartient à un Centre d’information et d’orientation. Au Danemark, il fait partie du personnel d’une école et participe aussi à l’enseignement. En France, il s’agit d’un conseiller d’orientation psychologue ; au Danemark, il peut posséder le titre de conseiller de l’enseignement technique et professionnel ou d’éducateur scolaire et de la jeunesse. Entre ces deux exemples extrêmes, il existe toute une gamme de qualifications intermédiaires. En Allemagne, la formation des enseignants comporte une option sciences du travail ou sciences sociales, qui permet au titulaire de donner un enseignement concernant l’orientation professionnelle dans le système scolaire. En Espagne, les spécialistes de l’orientation peuvent combiner un premier diplôme en pédagogie, psycho-pédagogie ou psychologie avec une spécialisation ultérieure de deux ans en orientation. En Irlande, l’orientation peut aussi faire l’objet d’une spécialisation d’une année (ou de deux ans à temps partiel) pour les personnes qui ont une qualification pour l’enseignement. En France, reçu au concours, le COP suit une formation de deux années conduisant à un MASTER professionnel (il ne donne pas accès au Doctorat) dans un Centre de formation CEFOCOP de Lille, Renne, Aix en Provence, ou Paris (INETOP). Continuer la lecture
Comment bien gérer son identité numérique ?
Dîner-débat le Jeudi 24 février à 18h30 précises, à Montpellier.
Nous écrivons, nous montrons, nous disons en ligne : faut-il avoir peur de nos “ombres” ?
La question n’est plus de savoir comment être visible mais pourquoi l’être. Les “ombres” sont les traces que nous semons sur Internet. La gestion personnelle des réseaux numériques et des informations qui y circulent fait preuve d’un amateurisme trop souvent prôné comme une valeur sociale. Big Brother est-il un “vieux truc”? E-portflio, webclasseur, webfolio, réseaux sociaux : les espaces numériques interactifs se développent. Vouloir gérer l’information et mettre de l’ordre dans notre propre communication est-il une problématique de “vieux c…” J-M Manach ? Comme le dit avec humour un blog très récent, “dans les entreprises, ce sont de vieux c… qui recrutent…”. Le vrai problème n’est sans doute pas ce qu’Internet fait à notre cerveau, mais bien plutôt les conséquences de ses applications en termes de construction d’une identité personnelle, base de toute liberté avec ses aspects de sphère intime, personnelle et sociale. Les traces numériques, que nous laissons peuvent-elle être une menace ? Sont-elles gérables ? Pour se construire une image professionnelle, la maîtrise de l’identité personnelle est un atout. L’inverse est un obstacle. Que dire, que montrer, quoi écrire ?
Notre invitée : Stéphanie METZ, Maître de conférences en Ergonomie Cognitive – Département Informatique – IUT Montpellier – Université Montpellier 2. Laboratoire PRAXILING – UMR 5267 CNRS & Université Montpellier 3
Jean-Marie QUIESSE animera la soirée
mailto : jmquiesse@wanadoo.fr
Yves Vidal élève de Vincent Lenhardt
Consultant, auteur du concept de « temps partagé » et coaching–life depuis une dizaine d’années, proche d’apprendre et s’orienter, Yves VIDAL avait animé un dîner débat très suivi au mois de janvier 2010. Il nous a quitté quelques mois plus tard.
Elève de Vincent Lenhardt, fidèle aux principes contenus dans le concept de « cadre à temps partagé » qu’il a fait connaitre en France, après une longue expérience de DRH dans plusieurs grandes entreprises, il s’est ensuite consacré à l’accompagnement des personnes. Dans un souci d’équilibre personnel et familial, valeurs qui ont guidé sa vie intensive, pleine de rencontres, de projets et de voyages, Yves Vidal souhaitait inclure la notion de projet professionnel dans une vision plus globale. Car la vie comporte du personnel, du familial, du professionnel et du spirituel. La croyance est, selon lui, le fer de lance du succès d’un projet tandis que le désir crée la volonté de le mener à bien. Depuis nos rencontres ERFI dans le cadre de l’université de Montpellier ou des lointains “mercredi avenir” de l’Onisep jusqu’à ce dernier débat de janvier, Yves Vidal était un ami fidèle, inspirant bien des réflexions et des idées neuves. Nous partageons la peine de sa famille.
Jean-Marie Quiesse