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Rapports officiels

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L’émergence de la société du sens à l’ère du numérique et des réseaux sociaux : 2010- 2015 – Cinq années de mesures pour accompagner les orientations scolaires et professionnelles

Par Francis Danvers

Par Francis Danvers

ANNALES du mouvement français d’orientation des jeunes et des adultes des origines (1762) à nos jours (2015).  Extrait…

Danvers, Francis, S’orienter dans la vie (tome 1, 2009) ; (tome 2, 2012) ; Tome 3, à paraître). Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion.

Professeur des universités en psychologie de l’éducation à l’UFR des sciences de l’éducation de Lille3 (2000- ) Directeur du SCUIO-IP (2000-2009). Chargé de mission relations Université Entreprises, puis sur la thématique de la VAE (Validation des acquis de l’expérience). Directeur fondateur du DESS devenu Master pro « Conseil en développement des compétences et valorisation des acquis » (CDVA, 2000), puis directeur du Master « Education & Santé ». Membre-fondateur du laboratoire PROFEOR- CIREL EA 2261 (directeur 2000-2002). Responsable de la collection « Métiers et pratiques de formation » pour le comité « Sciences sociales » des Presses inter-universitaires du Septentrion (Villeneuve d’Ascq).
Francis Danvers est président de l’association “apprendre et s’orienter” et l’auteur d’une centaine de publications sur trente années d’études et de travaux dans le domaine de l’orientation scolaire et professionnelle au XX° siècle.

Il nous livre ici les annales cinq années de mesures propres à accompagner l’orientation.

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Orientation – bibliographie – sitographie

Mise à jour 25 01 2018

Pour les adhérents, une bibliographie évolutive sur l’orientation, l’approche orientante, la gestion de l’information numérique pour l’orientation, les environnements sociaux et économiques. On trouvera aussi les des sites de référence, les textes fondamentaux pour le système français d’orientation et la bibliographie officiellement recommandée pour la préparation au concours de conseiller d’orientation-psychologue. Des éléments plus larges sur la formation et les métiers de l’orientation, de l’insertion et de la GRH sont aussi disponibles ici.

Adhérer permet une consultation permanente et complète. C’est également un soutien à l’association  et à son action.

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Orientation française les principaux rapports et analyses de la dérégulation

Mise à jour 13 10 2019

S’est-on vraiment rendu compte que l’orientation actuelle, bâtie à l’aune des années 1970, avec ses disciplines scolaires, ses organisations du travail, de la société et de l’économie, était entrée, de crise en crise, dans une nouvelle ère ? On assiste en effet,au développement  d’instances de remédiation, et à une multiplication d’intervenants dans un domaine où se mêlent les initiatives publiques, associatives et privées. Depuis 2005, au moins 49  rapports et études ont été rédigés . Les voici…

Adhérer permet une consultation permanente et complète. C’est également un soutien à l’association. et à son action. Apprendre et s’orienter est membre de l’Association Internationale d’Orientation scolaire et professionnelle.

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49 rapports et analyses sur l’orientation

Le travail, considéré comme un bien commun, est le fruit d’une histoire et d’une construction. Vecteur d’identité citoyenne, il est considéré comme le moyen pour chacun de participer à la création de richesses collectives mais aussi, par la ressource financière qui en résulte, d’assurer sa vie familiale et sa participation au débat démocratique. Le droit au travail participe de la dignité de l’être humain.  Il a été affirmé pour la première fois en 1848. La constitution de  1946  précise que   » Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi « . Le droit au travail est présent dans la constitution, de 1958, toujours actuelle. Il est donc donné pour mission à l’Etat de réguler le marché du travail en faveur des citoyens. Celui-ci contrôle  le processus d’accès à travers une action législative qui s’appuie sur l’administration : celle du ministère travail, de la formation professionnelle et du dialogue social, celle des Affaires sociales. Elle s’appuie également sur l’Education nationale chargée d’assurer, par une gestion de l’orientation scolaire et professionnelle, une première régulation des flux de main d’œuvre à travers sa politique d’orientation, de formation et de certification. A partir de 1973, avec la création des SCUIO (85 en 2011) sous l’impulsion de Geneviève Latreille, le secrétariat d’état puis le ministère de l’Enseignement supérieur rejoindront cette mission .

Dépendante dans un premier temps d’organismes  professionnels de l’artisanat ou du commerce ou encore des collectivités locales, très tôt, c’est à l’école et à l’enseignement supérieur qu’a été confié la plus grande part de régulation de l’orientation, surtout à partir de 1971 tandis que l’Agence nationale pour l’emploi s’occupe de l’accès direct à l’emploi.  Depuis, la mission de l’Education nationale est  de préparer les élèves à répondre aux besoins de la Nation, notamment à travers une formation professionnalisante (professionnelle, technique, technologique) intégrée au système général.  L’école prépare donc l’orientation des élèves en s’appuyant sur les professeurs mais aussi le corps des 4400 conseillers d’orientation-psychologues qui font partie des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation. Le système éducatif dispose aussi d’un réseau de 550 centres d’information et d’orientation qui maillent le territoire public et d’un organisme d’information, l’Onisep. Comme il convient de rendre les diplômés capables de remplir un rôle déterminé dans la vie active, dans l’enseignement supérieur,  dès 2000, l’insertion professionnelle et l’«employabilité » deviennent des enjeux stratégiques forts. Se développent alors des diplômes professionnalisants et des accompagnements pédagogiques spécifiques (Projet professionnel de l’étudiant).

En France, le rôle de l’école dans la régulation des flux de main d’œuvre marque le pas. La troisième révolution industrielle bouleverse les repères de l’orientation. Le problème de l’insertion professionnelle  est récurrent depuis la crise pétrolière de 1973 et le nombre de jeunes en situation d’attente à la sortie de leur formation ne fait que s’accroitre tandis que subsiste un noyau de non qualifiés. Dans la même proportion  les mesures et les dispositifs de prévention, de remédiation ou d’accompagnement se développent en aval du système scolaire. Le montant total des mesures en faveur de l’emploi représentaient 74 milliards d’Euro en 2007 (Dares, décembre 2009).  On assiste, en effet, à une multiplication de mesures et d’intervenants dans un domaine où se mêlent les initiatives publiques, associatives et privées. En France, jusqu’à la loi de 2009, l’orientation, considérée comme un processus d’accompagnement vers l’emploi, n’avait jamais constitué une véritable composante autonome de l‘action publique ni son processus une science spécifique. Continuer la lecture

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Rapport HCE – extraits

Décembre 2012

3.3. Renforcer l’éducation à l’orientation

Il s’agit d’aider les élèves et leurs familles à faire des choix éclairés, dans le but d’éviter que les stéréotypes et les préjugés de tous ordres ne les influencent trop au moment de leur prise de décision et provoquent notamment des phénomènes d’autocensure. L’« éducation à l’orientation » a été relancée avec le socle commun, qui prend en compte explicitement la découverte des métiers comme celle des parcours de formation.
Il s’agit tout autant d’aider la communauté éducative – professeurs, conseillers d’orientation-psychologues… – à exercer pleinement sa mission d’orientation par une formation adéquate. Les enseignants devraient en particulier être bien au courant des outils existants, notamment en ligne, et se préoccuper de les faire connaître aux élèves et à leurs familles. Concernant les conseillers d’orientation, il serait judicieux d’élaborer un référentiel de compétences, s’appuyant sur une vision claire des missions, et de diversifier les profils ; et, comme le Haut Conseil l’a souligné en 2008, la légitimité des collectivités territoriales en matière d’orientation paraît incontestable. Même à résultats scolaires comparables, l’orientation proposée varie en fonction de la profession des parents et de leurs diplômes et peut décourager les ambitions des élèves des milieux les moins favorisés, les moins diplômés, et aussi les moins informés. Par ailleurs, l’enseignement professionnel n’est pas considéré par beaucoup comme une véritable formation, mais comme une simple préparation au marché du travail, pour laquelle les disciplines d’enseignement général ne seraient pas nécessaires, alors qu’elles sont indispensables pour réussir dans cette voie et dans les formations ultérieures. La réalité de nombreux métiers est souvent mal connue de la communauté éducative et la voie professionnelle est pénalisée par des représentations souvent fausses ou dépassées, voire par des clichés sur les « métiers manuels », quand elle a vocation aujourd’hui à être aussi une école d’entrepreneurs.

Voir la totalité du rapport

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Soutenir les élèves et les établissements défavorisés – rapport OCDE –

Les coûts économiques et sociaux de l’échec scolaire et du décrochage sont élevés. En revanche, l’achèvement réussi de l’enseignement secondaire permet aux individus d’améliorer leurs perspectives d’emploi et de mener une vie saine, et se traduit également par plus d’investissements publics grâce à une hausse de l’impôt. L’amélioration des qualifications des individus contribue à l’émergence de sociétés plus démocratiques et d’économies plus durables, tout en réduisant leur dépendance à l’égard des structures d’aide publique et leur exposition aux récessions. Les sociétés dont la population est qualifiée sont mieux préparées à affronter la crise actuelle et les futures crises potentielles. Investir dans l’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire pour tous, et en particulier pour les enfants issus de milieux défavorisés, est une mesure équitable et en même temps économiquement rentable…

Les coûts économiques et sociaux de l’échec scolaire et du décrochage sont élevés. En revanche, l’achèvement réussi de l’enseignement secondaire permet aux individus d’améliorer leurs perspectives d’emploi et de mener une vie saine, et se traduit également par plus d’investissements publics grâce à une hausse de l’impôt. L’amélioration des qualifications des individus contribue à l’émergence de sociétés plus démocratiques et d’économies plus durables, tout en réduisant leur dépendance à l’égard des structures d’aide publique et leur exposition aux récessions. Les sociétés dont la population est qualifiée sont mieux préparées à affronter la crise actuelle et les futures crises potentielles. Investir dans l’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire pour tous, et en particulier pour les enfants issus de milieux défavorisés, est une mesure équitable et en même temps économiquement rentable.

Pour en savoir plus : Soutenir les élèves et les établissements défavorisés (rapport OCDE)

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Rapport Larcher sur la formation professionnelle

« Ce n’est pas la formation qui crée l’emploi. Mais sans formation aujourd’hui il est clair qu’il est très difficile d’accéder à l’emploi. Il nous faut rendre effectif le droit à la formation tout au long de la vie et créer ses conditions d’exercice ». (rapport Larcher)

Rapport présentant 26 propositions concernant l’amélioration du système de la formation professionnelle parmi lesquelles : création d’un compte formation-emploi pour les demandeurs d’emploi, création d’un pacte réussite professionnelle pour les jeunes sans qualification, meilleur pilotage de la formation entre Etat, régions, Pôle emploi et partenaires sociaux, suppression de la contribution légale des entreprises au plan de formation.(commentaire CARIF)

Le rapport sur la formation professionnelle du sénateur Gérard Larcher vient d’être discrètement rendu public sur le site de l’Elysée. Multiplicité des acteurs, des formalités administratives et des dispositifs, manque de suivi d’un Pôle Emploi débordé, manque d’information des entreprises… Le rapport pointe du doigt des dysfonctionnements persistants malgré les réformes, en particulier sur l’orientation des jeunes et l’accès des demandeurs d’emploi à la formation, et préconise plusieurs mesures pour améliorer le système. Mais au final, rien de révolutionnaire. Et entre les 26 propositions du rapport et celles du Président sortant, le dispositif reste trop complexe. (commentaire Blog Emploi)

Ce rapport s’inscrit dans le prolongement de la réforme de 2009 sur la formation professionnelle qui a créé le Droit Individuel à la Formation (DIF), le Fonds Paritaire de Sécurisation du Parcours Professionnel et simplifié le « plan de formation » pour les entreprises. L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit d’allouer d’une manière plus efficace les 31,3 milliards d’euros (en 2009) qui financent chaque année la formation professionnelle ; environ 1,6% du PIB. (commentaire IFRAP)

Selon le rapport Larcher, la réforme de la formation professionnelle doit permettre de passer d’une gestion du chômage à une gestion dynamique de l’emploi. La crise pourrait alors constituer une opportunité : les moyens étant contraints, la France devrait avant tout moderniser sa vision, ses méthodes et ses outils. Au cœur du sursaut : les territoires et la coopération de tous les acteurs.(commentaire Manpower)

Points essentiels relevés par l’ARF

–  la nécessité d’une meilleure coordination des acteurs au niveau régional, que ce soit  sur l’orientation ou la formation, avec la mise en place d’une démarche territoriale conjointe entre l’Etat, les Régions, les Départements, et les partenaires sociaux. Cette coordination est indispensable mais, pour être pleinement efficace, elle doit s’accompagner d’un véritable pilotage confié aux Régions sur l’ensemble de la chaîne orientation/formation/emploi, en lien avec le développement économique.

–   la création d’un pacte de réussite professionnelle, avec une offre de formation qualifiante et certifiante pour les jeunes sans qualification. Cette idée rejoint la préoccupation des Régions de mettre la priorité sur ces jeunes et de leur offrir de véritables parcours de formation conduisant à l’emploi.

–   la mise en place de fonds régionaux de sécurisation des transitions professionnelles. Au moment du vote de la Loi de 2009, les Régions s’étaient fortement émues d’avoir été écartées de la gouvernance du fonds de sécurisation des parcours professionnels, alors même que ce fonds porte sur la formation des demandeurs d’emplois, qui relève de leur compétence.  Cette proposition rejoint donc la position défendue par l’ARF et se trouve d’ailleurs déjà mise en œuvre en Paca.

–   la nécessité de définir un cadre juridique du service d’intérêt Général (SIEG) de la formation professionnelle. Le détricotage actuel du service public de formation national, illustré par le très fort désengagement de l’Etat de tous les grands organismes de formation publics : AFPA, GRETA, CNAM, fait peser de grandes inquiétudes sur le maintien d’une offre de qualité, accessible dans les territoires et pour tous les publics.


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La génération Z à l’heure numérique. rapport Fourgous

S’il est de bon ton aujourd’hui d’affirmer que la «génération Z», comprenez les moins de vingt ans, est parfaitement à l’aise avec les nouvelles technologies et dépasse de loin ses aînés, rien n’est moins sûr. Les compétences de cette «génération numérique» sont «très superficielles» selon le député. Ils passent essentiellement leur temps à échanger, s’amuser, flirter via les réseaux sociaux, à naviguer au hasard. Un usage qui peut être formateur mais qui est surtout récréatif. (commentaires du Figaro)

Le système éducatif Français est encore loin d’avoir intégré le numérique à l’école dans toutes ses dimensions. Les conclusions du rapport pointent, entre autres, le besoin accru d’une formation des enseignants aux TICE. En parallèle, la création d’une « agence nationale de l’éducation numérique » pourrait conduire sur le long terme de vraies politiques en la matière, de la primaire aux universités. (commentaire RSLN DATA)

L’utilisation des resssources informatiques se font plus de façon “quantitative, que qualitative. Ils n’ont malheureusement aucun recul critique et pensent que ce qui est écrit est forcément la vérité.”

Les études de l’OCDE confirment que les élèves critiquent finalement moins ce qu’ils trouvent sur Internet qu’ils ne le font avec d’autres sources. Selon l’étude internationale PISA, qui évalue la lecture électronique chez les élèves de 15 ans, les jeunes Suédois ou Norvégiens ont acquis une culture numérique leur permettant d’analyser, d’évaluer et de faire la synthèse des diverses informations trouvées sur Internet… culture faisant  défaut aux jeunes Français. Les enseignants ne sont pas tous formés à cette analyse critique.(commentaires CDRH)

Les 25 mesures(commentaire néoprofs)

Parmi elles :

  • Organiser un Grenelle de l’innovation des pratiques pédagogiques à l’ère du numérique
  • Intégrer les compétences transversales nécessaires au XXIe siècle, énoncées par le Parlement européen (autonomie, adaptabilité, travail collaboratif, créativité…) dans tous les examens, diplômes et concours
  • Créer une agence nationale de l’Éducation numérique (État-Collectivités) afin de renforcer l’efficacité des politiques numériques éducatives
  • Favoriser l’autonomie d’action à différents niveaux de responsabilité pour valoriser et multiplier les initiatives du terrain
  • Exiger, de la maternelle au supérieur, un véritable plan ou projet numérique au service des apprentissages
  • Mettre en place une éducation partagée avec toute la communauté éducative (familles, associations, collectivités et entreprises)
  • Promouvoir le travail collaboratif et la mutualisation des expériences par les réseaux sociaux professionnels dans l’enseignement
  • Créer, dans chaque académie, un espace public/privé de recherche-action type « Educ-Lab » dans le domaine numérique
  • Exiger la maîtrise des compétences numériques pour l’inscription aux examens et concours et la valider dans les épreuves d’admission .
  • Renforcer la confiance des élèves en repensant l’évaluation grâce au numérique
  • Inventer un parcours universitaire transversal de formation « devenir-enseignant »
  • Créer des « ambassadeurs du numérique », acteurs du changement

 

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Rapport JR Pitte

Dans son rapport rendu public le 4 novembre 2011, le délégué interministériel à l’orientation (DIO) Jean-Robert Pitte propose de nouvelles perspectives d’actions concernant les conseillers d’orientation psychologues (COP), les centres d’information et d’orientation (CIO) , la formation des enseignants, l’information dématérialisée et la labellisation d’organismes d’orientation qui veulent participer au Service public. Continuer la lecture

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Enseignement : un système d’évaluation trompeur ? Nouveau rapport.

Le Haut Conseil de l’éducation (HCE) a rendu public le 14 septembre 2011 son “Bilan des résultats de l’école” pour 2011 consacré cette année aux indicateurs relatifs aux acquis des élèves.

Le Haut Conseil préconise l’abandon des méthodes actuelles et propose de confier l’élaboration et la mise en œuvre de nouvelles procédures à une agence indépendante du Ministère  de l’éducation pour garantir le caractère incontestable des indicateurs obtenus, ainsi que leur compatibilité avec les évaluations internationales (émanant de l’OCDE ou de l’Union européenne). Cette analyse rejoint celle des principales organisations syndicales d’enseignant qui ont souvent fait état de leurs réserves vis-à-vis du système actuel d’évaluation et qui souhaitent sa suspension.

Les indicateurs ont été mis en place pour satisfaire aux dispositions de la Loi organique, prévues par la Constitution, dont l’objet est de préciser les conditions d’application de la Constitution. relative aux lois de finances (LOLF- Loi organique relative aux lois de finances).

Elèments extraits de la newsletter “Vie publique”

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