Savoir être : compétences émotionnelles et égalité
Bénédicte Gendron éclaire le concept
En novembre 2007, au dîner-débat d’apprendre et s’orienter qui se tient à Nîmes, Bénédicte Gendron traite de l’importance du capital émotionnel. Elle apporte, par là, davantage de clarté sur ce que d’aucuns nomment « savoir être ». Bien au-delà de la notion moraliste qui consisterait à interpréter le « savoir être » comme une sorte de conformité avec le savoir vivre, elle démontre que la notion de capital émotionnel combine la dimension économique avec la dimension psychologique, amenant par là à déconstruire, à travers une approche compétences, notre vision des choses, montrant par la même occasion combien cette approche peut induire d’effets en ce qui concerne l’orientation.